L’énorme coup de gueule d’Estelle Denis

Estelle Denis a poussé un énorme coup de gueule sur le choix des porteurs de la flamme olympique.

Après douze jours passé à bord du Belem, la flamme olympique est entrée dans le Vieux-Port de Marseille le 8 mai dernier, devant près de 150 000 spectateurs. Champion olympique en 2012, Florent Manaudou a été le premier à tenir la torche sur le sol français, avant que le rappeur marseillais Jul n’allume lui le chaudron olympique. La flamme continue depuis son tour du pays, transportée à tour de rôle par 11 000 personnes – anonymes, sportifs ou célébrités –  sélectionnés par le comité d’organisation, les sponsors et les territoires.

Dans son émission « Estelle midi », Estelle Denis est revenu sur le choix des porteurs de flamme. L’occasion pour l’ancienne journaliste sportif de pousser un gros coup de gueule. « Ce qui me gêne c’est que le sport est méprisé, a-t-elle déploré. Dans notre pays on méprise le sport. Le sport n’est pas une spécialité au Bac. Quand vous arrivez à un diner et que vous êtes un journaliste sportif vous êtes moins bien vu qu’un journaliste économique ou politique. Quand vous êtes fort en sport mais moins bon en maths on vous méprise. On méprise les profs de sports, etc… »

« Ça me gêne terriblement »

Et de poursuivre : « Mais là comme par hasard, lorsqu’il s’agit de porter la flamme (olympique) et de faire sa propre pub sur les réseaux sociaux… Excusez-moi, les peoples qui portent la flamme, qu’on n’a jamais vu en survêtement, et qui sont là à se glorifier parce qu’ils portent la flamme tout ça pour faire leur com personnelle, moi ça me gêne, ça me gêne terriblement. Je n’ai pas de problème à ce que les peoples fassent leur com personnelle, mais au moins que le reste du temps ils ne crachent pas sur le sport. »

« Le sport c’est le parent pauvre de l’éducation nationale alors que franchement le sport c’est énormément de valeurs. Moi franchement je ne comprends pas ce choix. Il y a beaucoup de gens aujourd’hui qui font du sport, des bénévoles, etc… Eux ils doivent porter la flamme. Bien sûr ils sont quelques-uns, mais ils devraient être beaucoup plus nombreux. Peut-être que 11 000 porteurs de flamme c’est beaucoup trop, surtout quand tu es sélectionné par des marques comme Coca-Cola ou je ne sais qui », a conclu Estelle Denis. Le message est bien passé.




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