Un champion paralympique français
a fait savoir qu’il refuserait de serrer la main à Jordan Bardella
si ce dernier était nommé Premier ministre.
Les prises de positions de personnalités du monde du sport
contre le Rassemblement National, plus que jamais aux portes du
pouvoir en France, se multiplient ces dernières heures. Parmi les
200 sportifs qui ont signé une tribune appelant à voter contre
l’extrême droite aux élections législatives (les 30 juin et 7
juillet prochains), Arnaud Assoumani a expliqué pourquoi le RN est
à l’opposé de ses valeurs.
« Il y a une vraie incompatibilité entre ce que le RN
véhicule comme valeurs et le sport tel qu’il est. Les valeurs
d’union de partage, de fair-play, de solidarité et de justice
sociale », a ainsi confié le le médaillé d’or en saut en
longueur aux JO de Pékin en 2008 et en lice pour les Jeux
paralympiques de Paris (28 août au 8 septembre).
« Je refuserai de serrer la main de Jordan
Bardella »
« C’est inédit dans notre histoire, je n’ai pas vécu à
la période de Pétain ou de la dictature espagnole ou italienne.
Quand on regarde les élections européennes, les pays où l’extrême
droite est le plus faible sont l’Espagne, le Portugal ou
l’Allemagne, des pays qui ont encore une mémoire fraîche et qui
savent à quel point c’est dangereux pour les droits. », a
ajouté le champion olympique de 38 ans.
Ce dernier a ensuite assuré qu’il ne serrerait pas la main à
Jordan Bardella si jamais celui-ci était nommé à la tête du
gouvernement. « Je refuserai de serrer la main de Jordan
Bardella, a-t-il lancé. Ce n’est pas lui en tant que
personne parce que je respecte les personnes mais Jordan Bardella
en tant que président du Rassemblement national avec ce que ça
sous-entend et véhicule de mauvais et dangereux pour la démocratie
et les libertés individuelles. »
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