OL, Aulas de retour dans le game

Tout va beaucoup mieux entre Jean-Michel Aulas et John Textor,
le businessman américain à qui le président historique de
l’OL a cédé la main voilà près de deux ans moyennant
une enveloppe record de 850 millions d’euros. Les rancœurs passées
et la hache de guerre enterrée, les deux hommes travaillent de
concert à la bonne santé financière des Gones. Une nécessité
manifestement pour des Lyonnais en mal de liquidités.

Trois mois après avoir officialisé la cession de son équipe
féminine américaine, Seattle Reign FC, pour un peu plus de 53
millions d’euros, voilà qu’OL Groupe se sépare de la LDLC Arena. Un
autre formidable outil attenant au Groupama Stadium qui, selon les
perspectives, devrait s’avérer rentable sous peu mais qui
aujourd’hui représentait surtout pour John Textor une possible
source de capital.

163 millions d’euros bienvenus pour l’OL

Jamais loin des affaires du club phare de la capitale des
Gaules, Holnest, la holding familiale de Jean-Michel Aulas, s’est
employée à offrir à l’OL cette bouffée d’air pour renflouer les
caisses. En rachetant officiellement l’Arena où évolue l’Asvel tout
en accueillant des concerts, mercredi soir, contre une enveloppe de
163 millions d’euros.

Cette manne financière, dont un premier versement doit
intervenir d’ici la semaine prochaine, devrait permettre aux Gones
de passer sans encombre l’écueil de la DNCG. Pour un feu vert
nécessaire à la croissance
sportive de Lyonnais attendus au tournant la saison
prochaine. Y compris sur la scène européenne.

« Nous sommes ravis d’avoir conclu cet accord avec Holnest.
Depuis notre arrivée à Lyon, nous avons clairement exprimé notre
volonté de consacrer l’ensemble de nos capitaux au football. Grâce
à cet investissement et à la passion de Jean-Michel et de ses
nouveaux associés, nous pouvons nous concentrer sur notre objectif
de jouer des coupes européennes à Lyon », se félicite dans un
communiqué John Textor.