L’OM devait observer ce mercredi
sa convocation devant le gendarme financier du football. Résultat:
pas de sanction, mais un sursis à statuer.
La Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) n’a pas
chômé ce mercredi. Auxerre, Toulouse, Montpellier et Lille,
tous ces
clubs de l’élite sont passés au crible du gendarme
financier du football français, sans mesure aucune prise à leur
encontre. Un feu vert qu’attendent toujours en revanche le HAC et
l’OM.
A l’instar des Havrais, les Marseillais après audition de Pablo
Longoria et présentation de leurs comptes sur l’exercice 2023-2024
ont écopé d’un « sursis à statuer dans l’attente d’éléments
complémentaires demandés au club par la DNCG », selon un
communiqué publié dans la soirée par la Ligue de football
professionnel (LFP).
McCourt à la rescousse
Autrement dit, l’OM, qui accuse selon L’Equipe un déficit de 70
millions d’euros environ, va devoir prouver que son actionnaire
principal, Frank McCourt, est en mesure d’effacer l’ardoise pour
repartir du bon pied la saison prochaine. Et ce malgré l’absence
des Phocéens sur la scène européenne. Une formalité a priori alors
que l’Américain s’y serait engagé il y a quinze jours à son passage
à Marseille.
L’hiver dernier, les Olympiens avaient vu leur masse salariale
encadrée sur décret de la DNCG. Une pénalité déjà observée à l’été
et l’hiver 2021-2022. Quel que soit l’engagement de Frank McCourt
ces prochains jours, il est acquis que l’OM va devoir
se serrer
la ceinture à l’intersaison. Une baisse drastique de
la masse salariale est notamment attendue.
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