JO 2024

Lappartient ambitieux pour Paris 2024

Alors que les épreuves de Paris
2024 débutent dans un mois, le président du CNOSF David Lappartient
a fait le point sur les objectifs de l’équipe de France. Il a
également évoqué la candidature des Alpes françaises pour les Jeux
d’hiver 2030 et ses ambitions personnelles.

David Lappartient déborde d’ambition. A un mois
de la Cérémonie d’Ouverture de Paris 2024, le président du Comité
National Olympique et Sportif Français (CNOSF) a confirmé que
l’équipe de France visait l’une des cinq premières places au
tableau de médailles à l’issue de la quinzaine. « On peut se
tromper parfois mais au regard des athlètes que nous avons,
de leurs qualités, de leurs capacités, je reste assez confiant sur
la capacité à l’atteindre
», a-t-il confié dans un
entretien accordé au quotidien Le Figaro.

Pour cela, celui qui est également président de l’Union Cycliste
internationale (UCI) liste trois facteurs pouvant aider les
Tricolores à briller à domicile. « Le premier, nous sommes à la
maison, a-t-il confié. Il y aura une ambiance franchouillarde avec
des metteurs d’ambiance. » Le deuxième tient à la « dynamique de
groupe », David Lappartient assurant que « les médailles appellent
les médailles ». Enfin, le patron du mouvement olympique français
met en avant les moyens mis en œuvre en amont de l’événement. «
Nos athlètes ont pu se préparer dans les meilleures
conditions
, affirme-t-il. Nous sommes confiants. »
Egalement interrogé sur la capacité de la France à vibrer au rythme
des Jeux Olympiques, organisés dans la capitale pour la première
fois depuis 1924, David Lappartient met en avant « l’émotion »,
élément unique suscité par les JO, en faisant un parallèle avec le
passé.

Lappartient : « Il y a des
rendez-vous marquants »

« Quand l’équipe de France gagne, que vous soyez ou pas
footballeur, tout le monde regarde la finale de la Coupe du Monde
le 12 juillet 1998, s’est-il remémoré. On sait tous où on était ce
jour-là. Il y a des rendez-vous marquants. C’est pareil
pour les Jeux de Paris 2024, c’est la fierté d’être français, la
fierté de voir notre pays au plus haut niveau mondial, la fierté de
voir nos athlètes qui vont porter haut nos couleurs et qui, j’en
suis convaincu, ramèneront beaucoup de médailles
. »

Affirmant que la France est déjà un grand pays de sport, le
président du CNOSF assure que si l’objectif de terminer dans le Top
5 à l’occasion de Paris 2024 est tenu, « alors on sera encore plus
un très grand pays de sport ». Alors que l’attention est focalisée
sur Paris 2024, David Lappartient travaille également à la
candidature des Alpes françaises pour l’organisation des Jeux
Olympiques d’hiver en 2030, qui devrait être confirmée d’ici peu
par le Comité International Olympique (CIO).

« On avait une opportunité, même s’il y avait
des candidats solides : Suède, Suisse et Etats-Unis. Mais on avait
une opportunité, assure celui qui est également membre de
l’instance basée à Lausanne. Très rapidement, j’ai rencontré les
présidents de fédérations olympiques d’hiver, j’ai vu leur
engouement et je me disais : ‘C’est l’occasion de faire en
sorte qu’en six ans on ait l’ensemble des Jeux Olympiques sur notre
territoire national
’. »

Lappartient : « Ce n’est pas la
présidence pour la présidence »

David Lappartient voit également dans cette candidature «
l’occasion de durablement structurer le mouvement
olympique, le CNOSF, nos fédérations et d’offrir aux athlètes
d’hiver qui vont voir ces Jeux d’été en France, l’occasion d’y être
aussi
». Pour cela, « tout le monde a su jouer collectif,
rapidement », ajoute-t-il au sujet des parties prenantes du projet,
qu’elles soient sportives ou politiques. Enfin, alors que le
deuxième mandat de Thomas Bach à la tête du CIO s’achève en 2025,
la question d’une éventuelle ambition de David Lappartient pour ce
rôle a été mise sur la table.

Admettant être passionné par l’olympisme et le CIO, il ne cache
pas avoir une certaine expérience à plusieurs niveaux, que ce soit
comme membre de l’instance olympique, président du CNOSF ou encore
de l’UCI. « Où cela me mènera-t-il ? L’avenir nous le
dira
, confie-t-il. Mais j’aime l’olympisme, ses valeurs,
les rencontres entre les cultures, le fait que le sport soit
facteur d’unité. J’aime vraiment cela. Tout ce volet international,
diplomatie par le sport, c’est quelque chose d’intéressant.
Mais ce qui m’intéresse dans l’action, ce n’est pas la
présidence pour la présidence mais la présidence pour ce qu’elle
permet de faire. Il y a plein de choses à faire pour faire bouger
les lignes…
» Alors que le dernier président français du
CIO est le Baron Pierre de Coubertin entre 1896 et 1925, une
candidature de David Lappartient pourrait cimenter un peu plus la
place de la France dans le mouvement olympique.


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