A trois jours de la première
journée du décathlon des Championnats d’Europe d’athlétisme à Rome,
Kevin Mayer, toujours pas qualifié pour les Jeux Olympiques de
Paris 2024, assure qu’il en restera là s’il ne réussit toujours pas
à réaliser les minimas pour les JO.
A trois jours de débuter le décathlon des Championnats d’Europe
d’athlétisme de Rome, qui ont débuté vendredi dans la capitale
italienne, Kevin Mayer a clairement annoncé la couleur en
conférence de presse : ces Championnats d’Europe constitueront sa
toute dernière opportunité de se qualifier pour les Jeux Olympiques
de Paris 2024. C’est en tout cas dans cet état d’esprit que le
Francilien assure qu’il abordera la compétition. Qu’il réalise ou
non les minimas pour Paris, ce week-end à Rome, le recordman du
monde de la discipline n’entend pas en effet, à l’entendre,
s’offrir une autre chance après ces Championnats d’Europe.
« Dans ma tête, c’est la dernière chance de se
qualifier pour les Jeux de Paris (…) Je n’ai plus envie d’être dans
l’esprit de me dire qu’il y a encore des décathlons après, d’aller
galérer, de devoir voyager, etc… », a clairement laissé
entendre le double vice-champion olympique à la veille de s’offrir
une nouvelle (et donc vraisemblablement toute dernière) chance de
valider son billet pour les JO de Paris 2024.
Mayer : « J’ai
l’impression que ça va arriver »
Toutefois, paradoxalement, si Mayer n’a plus terminé un
décathlon depuis son deuxième titre mondial, décroché à Eugene
(Etats-Unis) en 2022, cela n’empêche pas l’athlète français de
penser que ce week-end romain pourrait cette fois lui sourire.
« Je ne suis pas un pro des qualifs, j’ai toujours galéré
pour me qualifier. Mais c’est une case par laquelle je dois passer
(…) Je le sens toujours quand ça va arriver et là, j’ai
l’impression de le sentir », estime celui qui pourrait
être le porte-drapeau de la délégation française lors de la
cérémonie d’ouverture du 26 juillet prochain sur la Seine.
A condition bien sûr d’avoir réalisé d’ici là (NDLR : Il a
jusqu’au 30 juin) ces fameux 8 460 points. Pour y parvenir, le
natif d’Argenteuil jure qu’il va tout donner, sans pour autant
s’imaginer sur la plus haute marche du podium pour autant
(« champion d’Europe, ce n’est pas l’objectif cette
année »).
« Ce sont des Championnats d’Europe, je n’ai qu’une
envie, c’est d’exploser la piste pour être tout à fait honnête.
Mais toutes les cinq secondes, je me répète minima, minima,
minima. » Fin mars à San Diego, lors de sa dernière
sortie, Mayer s’était arrêté lors du saut en hauteur. Cette fois,
il le sait : il faudra impérativement aller au bout. Et faire enfin
tomber cette barre des 8 460 points.
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