JO 2024

JO 2024, ces Bleus qui peuvent surprendre : Julien Epaillard (équitation)

JO PARIS 2024 – Loin de se livrer au jeu des pronostics, Dicodusport vous propose de découvrir une série d’athlètes français qui pourraient profiter des Jeux Olympiques pour se révéler un peu plus aux yeux du grand public. Non cités parmi les favoris, parfois méconnus ou fort d’un palmarès peu fourni, certains d’entre eux ont tout pour briller à Paris. De là à aller chercher une médaille, seul l’avenir nous le dira. Aujourd’hui, focus sur le cavalier Julien Epaillard.

Reprendre le flambeau d’Alexandra Ledermann

Il est actuellement 4ème mondial et devrait représenter la France dans deux mois dans les jardins du Château de Versailles, transformés en lieu de compétition pour l’occasion. Julien Epaillard s’avance donc avec des ambitions à la hauteur de ses moyens, lui qui rêve d’offrir à la France une première médaille olympique en saut d’obstacles individuel depuis Alexandra Ledermann en 1996.

Un autre temps donc, lors duquel la cavalière se parait du bronze avec Rochet M, sa monture de prédilection. Ensemble, ils ont connu également l’argent par équipes lors des Jeux Équestres Mondiaux, en 1998 et l’or en individuel aux Championnats d’Europe 1999. Décédé en 2008 dans les écuries de sa cavalière, après une carrière couronnée de succès, Rochet M laisse un héritage riche et des traces dans lesquelles les montures de Julien Epaillard aspirent à s’inscrire.

Et pour l’occasion, le Français s’est entouré à la perfection. Accompagné de deux chevaux de pointe, Dubaï de Cèdre et Donatello d’Auge, sécurisés lors du mercato olympique qui s’est achevé le 15 janvier, le Français avance serein. Dubaï de Cèdre se place d’ailleurs dans la lignée de son grand-père, Diamant de Semilly, champion du monde par équipes en 2002 avec Eric Levallois. Les deux étaient en concurrence depuis le début de l’année pour accompagner le cavalier aux Jeux Olympiques.

Un début de saison à la hauteur des attentes

La stratégie était claire : moins de compétitions pour ces deux montures et le risque assumé de descendre au classement pour optimiser un pic de forme pour l’échéance planétaire. De fait, Dubaï de Cèdre, depuis le début de l’année, a concouru à vingt reprises, jusqu’au 14 mai, 22 pour Donatello d’Auge. En y regardant de plus près, les deux chevaux ont eu le droit à des périodes de repos puisqu’ils n’ont pas disputé de compétitions entre le 4 et le 27 février, alors que Dubaï du Cèdre n’a pas concouru depuis le 20 avril.

Pour quels résultats ? Avec Donatello d’Auge, Julien Epaillard a remporté le CSI5*-W (voir par ailleurs) de Bordeaux, le 4 février dernier. Mais c’est surtout avec Dubaï du Cèdre que le Normand a connu ses meilleurs résultats. Troisième aux Championnats d’Europe en 2023, il apportait à la France sa première médaille en grand championnat depuis 2016 ! Loin de s’arrêter là, ils ont ensemble décroché la victoire lors du CSI5*-W à Amsterdam, le 27 janvier, avant de terminer deuxième de la finale de Coupe du monde (circuit Longines FEI) le 20 avril. Une performance de choix qui devrait conduire Dubaï du Cèdre vers les écuries versaillaises !

La sélection officielle sera publiée le 24 juin. On sait d’ores et déjà que Pénélope Leprevost n’en fera pas partie après la chirurgie de son cheval Bingo del Tondou.


Décrypter l’intitulé d’une épreuve

  • CSI signifie « Concours de saut international ».
  • Le nombre d’étoiles équivaut à la difficulté du concours, 5 étant le maximum.
  • La lettre donne des enseignements sur le niveau de compétition : O pour CSI Officiel, incluant des épreuves comptant pour la Coupe des Nations (NC). Tandis que le W vaut pour les épreuves de Coupe du Monde et que GCT renvoie au Global Champions Tour, réservé aux 30 meilleurs cavaliers au monde.




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