Figure emblématique de l’AS Saint-Étienne, Jean-Michel Larqué n’a pas réussi à retenir ses larmes ce dimanche, à l’heure de la remontée en Ligue 1 obtenue par les Verts face à Metz.
Que d’émotions ce dimanche à Saint-Symphorien. D’abord pour le public messin, forcément effondré après le nul concédé par le FC Metz, synonyme de relégation en Ligue 2. Mais aussi pour l’AS Saint-Étienne, venue arracher le match nul en prolongation (2-2), quelques jours après l’avoir emporté chez elle au match aller (2-1). Ce barrage remporté signifie pour les Verts en retour dans l’élite du football hexagonal. Un évènement qui a littéralement bouleversé Jean-Michel Larqué.
Sacré notamment à sept reprises avec les Verts en championnat de France de première division, l’ancien international ensuite reconverti dans un rôle de consultant et de commentateur pour la télévision et la radio, est l’une des figures marquantes de l’histoire du club stéphanois. Toujours aussi attaché à son ancienne équipe, c’est naturellement avec une énorme émotion qu’il a accueilli la remontée des hommes d’Olivier Dall Oglio en Ligue 1. Invité à s’exprimer quelques instants après la fin de la partie, il n’a pas pu contenir son émotion.
Larmes de joie
En larmes sur l’antenne de RMC, Jean-Michel Larqué a concédé : « Ah c’est beau… Je ne croyais pas le voir… C’est beau… Merci… » La voix entrecoupée de sanglots de joie, l’homme de soixante-seize ans est parvenu ensuite à se ressaisir quelque peu : « C’est un grand moment. Quand je pense que le 22 juin je serais à Saint-Étienne pour porter la flamme (olympique) tout près du Chaudron, là-bas. Évidemment, c’est un mois de juin qui restera un des grands moments. J’espérais le retour de mes Verts en Ligue 1. C’était difficile. La descente avait été un crève-cœur. »
Finalement lancé et revigoré, le consultant a poursuivi son laïus en reprenant le fil de la saison : « Ce retour est magnifique. On revient de loin. De très, très loin. On a eu plein d’espoirs quand l’AS Saint-Étienne a grignoté petit à petit les points contre Angers, quand on est passé devant le SCO. Et puis ces trois derniers matchs qui ont été laborieux, pénibles, compliqués. Et puis cette finale à Metz où à un moment donné, j’ai cru que les dieux étaient contre nous. Bah non. C’est beau, c’est magnifique, c’est un grand moment pour moi, pour les Verts, pour les jeunes supporters verts qui, je l’espère, connaitront ce que leurs grand-pères, leurs papas ont connu avec d’autres Verts. »
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