Ligue des Champions

Invincible, le Real Madrid reprend son bien !

Le Real Madrid a remporté la quinzième Ligue des champions de son histoire en dominant (2-0) non sans mal le Borussia Dortmund en finale.

Du mental, de l’expérience et un réalisme d’un froid polaire. Le Real Madrid a été fidèle à sa réputation, samedi, pour décrocher la 15e Ligue des champions de son histoire, la dernière sous ce format, sur la pelouse de Wembley. Les Merengues, malmenés par le Borussia Dortmund en première période et loin de survoler les débats, se sont appuyés sur ce qui fait leur force depuis des années. Du calme, de la patience et de la réussite, pour s’imposer (2-0) avec résilience et personnalité.

Les Espagnols ont dû attendre la 74e minute et un but de l’inoxydable latéral Dani Carvajal, dont le coup de tête placé sur un corner du néo-retraité Toni Kroos, a mis la Maison Blanche sur le chemin d’un 6e sacre en 10 ans (1-0, 74e). Eteints psychologiquement par l’ouverture du score, les Allemands, étincelants mais maladroits – en partie grâce à la fiabilité de Thibaut Courtois – lors du premier acte, ont plongé. Le Real Madrid a alors mis le pied sur le ballon et placé des offensives saignantes et tranchantes comme il en a le secret.

Après une récupération haute, Jude Bellingham, néophyte dans l’exercice du brandissement de trophée, lançait Vinicius Jr sur la gauche de la surface. Serein et appliqué, le Brésilien crucifiait Gregor Kobel pour doubler la mise (2-0, 83e) et se placer en pole position dans la course au Ballon d’Or 2024. Nicklas Füllkrug pensait réduire l’écart d’un coup de tête dans la foulée, mais l’un des bourreaux du Paris Saint-Germain au tour précédent était en position de hors-jeu.

La dernière émouvante de Toni Kroos

Ce nouveau sacre est évidemment hautement symbolique pour certains des cadres de l’équipe, notamment Kroos, qui raccroche les crampons en club sur ce triomphe. Les spectateurs ne s’y sont pas trompés en réservant une ovation somptueuse au milieu de terrain allemand. Pour Carlo Ancelotti aussi, il s’agissait d’une soirée spéciale, l’Italien glanant sa cinquième C1, pour cimenter un peu plus sa place au Panthéon des plus grands entraîneurs de l’histoire du sport.

Il ne faut rien enlever au Borussia Dortmund, cinquième de Bundesliga mais capable de renverser des montagnes pour atteindre cette finale. Avec un peu plus de réalisme et de réussite, notamment sur des situations favorables d’Adeyemi et Füllkrug, les Allemands auraient pris les devants et mis le Real dans une position bien plus inconfortable. Ne pas concrétiser contre la machine qu’est ce Real Madrid est malheureusement synonyme de sanction inéluctable et de défaite.

Une nouvelle page va s’ouvrir pour le Real, avec l’arrivée dans les prochains jour de Kylian Mbappé et la formation de ce que la direction espère être une sorte de carré magique autour du Français, des Brésiliens Vinicius et Rodrygo, mais aussi de Jude Bellingham, dont la première saison dans la capitale aura été fabuleuse du début à la fin.




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