Hidalgo et Macron, alerte aux « bactéries indicatrices de contamination fécale » avant la baignade

La course contre la montre se poursuit. À un peu plus de deux mois du début des Jeux Olympiques de Paris 2024 (26 juillet-11 août), la qualité de l’eau de la Seine fait encore et toujours parler d’elle. Durant la compétition, les épreuves de triathlon, puis de natation en eau libre, sont sensées se dérouler dans le fleuve circulant dans Paris. Mais les derniers tests effectués ne sont pas bons et viennent de confirmer que la Seine n’était pas baignable. Un problème de taille qui concerne aussi Anne Hidalgo et Emmanuel Macron, qui ont indiqué qu’ils donneraient l’exemple en se baignant eux aussi.

Si la chose n’a pas encore été confirmée officiellement par le chef de l’État, la maire de Paris a en revanche coché la date du 23 juin pour enfiler son maillot et s’en aller faire trempette dans la Seine. Mais les résultats des derniers prélèvements effectués dans le fleuve par Surfrider pourraient bien faire réfléchir l’édile parisienne à deux fois. Ce mardi, l’ONG a livré le fruit de ses analyses auprès de RTL. « Tous les prélèvements révèlent jusqu’ici une qualité de l’eau plutôt mauvaise », a expliqué Lionel Cheylus, porte-parole de l’ONG.

Gastro-entérites, conjonctivites ou staphylocoques

Le média a de son côté précisé un peu plus clairement les résultats. En clair, les concentrations des  bactéries Escherichia coli et entérocoques dépassent les taux au-delà desquels la baignade n’est pas du tout recommandée. Conséquences possibles pour les plus téméraires ? Gastro-entérites, conjonctivites ou encore staphylocoques. Au choix. Anne Hidalgo choisira-t-elle justement de tenter quand même l’aventure ? Sa baignade étant prévue dans un mois, il reste encore l’espoir que l’eau de la Seine soit enfin plus propre.

La tendance n’est pour le moment pas bonne et test après test, la qualité de l’eau du fleuve demeure préoccupante. L’efficacité du bassin mis en place par la municipalité parisienne pour tenter de retenir les eaux usées en cas de fortes intempéries n’a jusqu’à présent pas été au rendez-vous. Dans moins d’un mois, Anne Hidalgo devra en tout cas prendre une décision. Plonger… Ou pas.