NBA

Fournier, coup de froid à Detroit

Les Detroit Pistons n’ont pas
levé l’option qu’ils avaient dans le contrat d’Evan Fournier,
arrivé dans le Michigan en février. Le joueur français est donc
libre de s’engager où il veut.

Depuis ce samedi, Evan Fournier n’a plus de club. Alors que le
joueur français poursuit sa préparation pour les Jeux Olympiques de
Paris, les médias américains révèlent que sa franchise des Detroit
Pistons a décidé de ne pas le conserver. Arrivé le 8
février dernier dans le Michigan en provenance de New York dans le
cadre d’un échange, l’arrière (ou ailier) de 31 ans disposait dans
son contrat d’une « team option » à 19 millions de
dollars pour la saison 2024-25.

Cela signifie que c’est à la franchise de décider ou non si elle
conserve le joueur, et les Pistons ont décidé de s’en séparer. Au
sein d’une équipe reléguée dans les bas-fonds de la Conférence Est
(elle a fini dernière avec 14 victoires pour 68 défaites), Evan
Fournier a retrouvé du temps de jeu, avec 29 matchs disputés et 19
minutes de moyenne, et a inscrit 7,2 points par match.

Rester en NBA ou revenir en Europe
?

Le voici désormais libre de s’engager où il veut. Il pourrait
trouver une sixième franchise NBA (après Denver, Orlando, Boston,
New York et donc Detroit), avec un rôle de shooter en sortie de
banc qui ferait du bien à beaucoup d’équipes, y compris les
candidates au titre. Ou alors tenter un retour en Europe.
Selon Forbes Sports, Evan Fournier serait en effet
convoité par des équipes d’Euroligue, dont il « étudierait
sérieusement » les propositions.
Cela fait désormais
douze ans, et son départ de Poitiers pour Denver, qui l’avait
drafté en 20eme position, que le Francilien n’a plus joué en
Europe.

Présent samedi en conférence de presse avec l’équipe de France,
Evan Fournier n’a pas évoqué son avenir, mais simplement parlé de
sa joie de retrouver les Bleus après une saison difficile :
« Je ne cherche pas de revanche à proprement parler. Je suis
quelqu’un qui s’est toujours nourri de positivité. Je suis très
content de commencer cette campagne, de retrouver les gars et de
pouvoir refaire du basket de haut niveau. Ma saison, dans un
premier temps, j’étais dans l’attente et, dans un second temps,
j’étais là pour reprendre du plaisir et rejouer. » Ce qu’il a
fait à Detroit, même si l’aventure n’aura duré que trois mois.


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