Le procès de Christophe Galtier va s’ouvrir officiellement le vendredi 15 décembre 2023. L’ancien coach de Nice et du PSG sera jugé pour «des chefs de harcèlement moral et de discrimination à raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée». Avant cette date, L’Equipe a livré les différentes confessions des parties concernées. Plusieurs joueurs ou travailleurs africains de son entourage, ont eu des témoignages à charge. Frédéric Gioria, ancien entraîneur adjoint de Nice, assure que lorsque l’international algérien Bilal Brahimi a débarqué en janvier 2022, Galtier n’a pas du tout apprécié. « Encore un musulman, j’en veux pas, on en a assez », aurait-il commenté.
Deux autres algériens en ont aussi pris pour leur grade : Youcef Atal et Hicham Boudaoui. Christophe Galtier les aurait traités de « sales types », avec en outre un commentaire « le pire, ce sont les Algériens ». Néanmoins, les accusations à l’encontre du technicien concernent aussi d’autres joueurs. Lors d’un Saint-Etienne-Nice (25 septembre 2021), alors que la défense stéphanoise était composée de Moukoudi-Mickaël Nadé, Ali Mbaé, ancien assistant vidéo de Nice, estime que l’entraîneur les a traités de « deux King Kong ».
Slimani, autre victime ?
Par ailleurs, Christophe Galtier aurait aussi refusé de signer Islam Slimani à l’été 2021. Selon Hachim Ali Mbaé, le technicien ne voulait pas de lui puisqu’il devait partir pour la CAN, en janvier 2022. Ensuite, le Ramadan 2022 aurait également posé un problème.
Ainsi, Christophe Galtier se serait toujourné vers un autre algérien, Andy Delort. Ce dernier a d’ailleurs, comme par hasard, décidé de mettre sa carrière internationale « en pause » quelques semaines après son arrivée. Ce qui lui a fait manquer la CAN…
